Description de l'œuvre

Classification : Photographie
Matériaux : Photographie, tirage, jet, d’encre
Dimensions : Petit / Portrait
Largeur (cm) : 47
Longueur (cm) : 70
Nombre d'exemplaires : Unique
Année de création : 2018

"Tête à coiffer" fait partie de la série "Vitrines", c'est une reproduction de sculpture. Elle est une incarnation, une entité. Je lui ai tiré le portrait. Elle peut être féminine, masculine, j'active l'ambiguïté sexuelle au travers de pièces qui, dans des composition mêlant les formes, les gestes et les matériaux, s'activent dans des relations, mettant en scène des tensions et des dialogues. Impression Jet d'encre et elle n'est pas encadrée.

À propos de l'artiste

Artiste plasticienne, je suis diplômée depuis 2020 d'un Master 2 de l'école supérieure d'arts et médias de Caen. Je partage un atelier collectif à la Folie-Couvrechef depuis 2021.

Avec le temps, j'ai inscris ma pratique dans une recherche autour des matières, des formes et des gestes, explorant ainsi les médiums comme la sculpture, la photographie, la performance...

Je puise mes inspirations dans la représentation du corps ce qui me permet de créer un véritable paysage de dialogues et de tensions sculpturales personnifié. Se contaminent dans ma pratique, des notions contraires qui jouent de leurs différences ou de leurs proximités nouvelles.
J'utilise la mise en espace et les rapports d'échelle pour théâtraliser les passions humaines. Chacune des pièces existe de manière singulière créant des connexions collectives, s'activant entre-elles.

C'est une approche du monde sensible qui se génère à travers le prisme d'une quête identitaire et qui questionne notre rapport au corps.
Ancrée dans les carcans, la beauté n'échappe pourtant pas au temps qui passe, elle est biaisée par son inévitable memento mori. L' être humain est vaniteux, bien conscient de sa nature. Le corps se consomme au même titre que le reste. Il est influencé, opprimé, violenté, sexualisé, politisé...

C'est pourquoi mes entités sont recyclées, je leur faire subir des métamorphoses, les rendant corps-objets, corps-hybrides, jouant sur leurs ambiguïtés ... Je crée des récits tirés d'un mélange de réalité et d'imaginaire. Ces pièces s'inscrivent dans des cycles, elles évoluent jusqu'à ce qu'elles arrivent à terme, où elles revêtent leur ultime état.


"Car chacun dès qu'il naît, est assez vieux pour mourir."
Citation empruntée à Martin Heidegger et extraite de l'essai "Théorie des corps amoureux, pour une érotique solaire". de Michel Onfray, 2001

Portrait n°I, Tête à coiffer.

par Morgane Knipper
200€