Description de l'œuvre

Classification : Photographie, Techniques mixtes
Matériaux : Papier, Cadre, vernis, Cyanotype
Dimensions : Petit / Portrait
Largeur (cm) : 23
Longueur (cm) : 32
Nombre d'exemplaires : Unique
Année de création : 2024

Série de cyanotypes. J'ai découvert qu'après le flash d'une explosion nucléaire, les ombres des choses restaient imprimées sur les surfaces alentours. Je me suis imaginé les ombres qu'auraient laissées des bouquets sur les murs d'une maison.

À propos de l'artiste

L’univers artistique de Rémi Oswald explore une esthétique trouble et sensorielle, à la lisière du familier et de l’étrange. Nourri par le cinéma d’horreur: du Giallo italien à Cronenberg, il développe un langage visuel où les corps, les artefacts et les matières glissent sans cesse entre fascination et malaise.

À travers la photographie, la sculpture et l’installation, ses œuvres convoquent des figures hybrides, masquées ou maquillées, qui semblent surgir de mythes anciens ou de souvenirs contaminés. Peau, paillettes, latex ou résine deviennent les matières d’un récit sensible, où la mémoire se traduit en cicatrices, en mutations ou en éclats rituels.

S’inspirant de la statuaire antique et de la notion d’inquiétante étrangeté, Rémi Oswald fabrique un théâtre d’objets transfigurés : poignards ambivalents, masques ambigus, reliques divines. Chaque forme semble basculer, se corrompre ou se régénérer, dans un va-et-vient constant entre attraction et répulsion.

Ses pièces prennent vie dans des environnements instables, saturés de couleurs acides, où l’image photographique est altérée, sabotée, jusqu’à devenir objet. De ces compositions émergent des fables muettes, où les corps sont mis à l’épreuve dans une matière en constante transformation.

Bouquet(s) Irradié(s)

par Rémi Oswald
75€