Description de l'œuvre
À propos de l'artiste
Le travail de Lucas Ruiz exhibe l’exaltation, le délire et la violence. Une tension constante, à travers toutes les œuvres, confronte l’intense dynamisme du vivant à la menace de l’entropie. Ainsi ce climat de « ruines », marqué de doutes et de souffrances, mais aussi de couleurs originelles et d’une infinité de lignes et de nappes de résistance. La vie reprend toujours le dessus. Dans tout le travail de l’artiste, quelles que soient les forces contraires qui le travaillent, une vibration charnelle affirme un vitalisme victorieux.Né en 1985 à Paris, Lucas Ruiz a grandi sous l’influence de son grand-père sculpteur et de ses parents designers. Ne se sentant pas à sa place dans le système scolaire les pratiques artistiques deviennent son univers.
Il en fait l’apprentissage académique en suivant les cours dispensés au Louvre, aux Beaux-Arts de Paris et à la Grande Chaumière où il pratique le modèle vivant et effectue des copies de grands maîtres. Cette formation classique lui offre une grande liberté technique qu’il utilise notamment dans ses recherches autour du végétal et du monde animal véritable fil rouge dans sa création.
Une fois diplômé, il met de côté l’illustration pour se consacrer à une recherche plus personnelle, période durant laquelle il s’ouvre plastiquement à une plus grande expressivité et entame une recherche autour d’une figure chimérique en mutation, à travers le dessin, l’encre puis la céramique.
En 2010, Lucas Ruiz participe au lancement de la galerie Daniez & de Charette avec laquelle il exposera régulièrement. Il y fait la rencontre des artistes Samuel Yal et Léo Dorfner et participe au salon Chic Dessin en 2011 et 2012.
Il commence en parallèle une collaboration avec la galerie japonaise Maison d’Art, qui l’amène à exposer à Osaka en 2012 et 2014. Sur l’invitation de Léo Dorfner, il participe à l’exposition collective Ça ira mieux demain à la galerie ALB Anouk Le Bourdiec avant de présenter en 2016 sa première exposition personnelle, Sur l’idée qu’il faut vivre, à la galerie du Haut Pavé à Paris sur une proposition de Guillaume Logé, conseiller artistique et chercheur en histoire et théorie des arts. Il y expose peintures, sculptures et monotypes réalisés entre 2013 et 2016.
En 2019 et en 2020 il expose au Carré des Coignard à Nogent-sur-Marne puis à Komunuma dans la Galerie Jeune création à Romainville.