Description de l'œuvre

Classification :
Matériaux :
Dimensions : Grand / Paysage
Nombre d'exemplaires : Unique
Année de création : 2020

Portrait de Berthe Morisot, femme artiste, dessinée 133 fois. Vue d’exposition «Sérial couleurs» au Festival Normandie Impressionniste à l'Artothèque de Caen. Les hommes cherchent la lumière dans un jardin fragile ou frissonnent les couleurs. Monsieur, Jean Tardieu 1951. Faire frissonner les couleurs, n’est-ce pas ce qu’auront permis, entre autre bienfaits, les peintres de l’impressionnisme ? (...) En ce début de XXIe siècle, que doivent encore les artistes contemporains à ce mouvement qui a fait naître tant de bouleversements fondamentaux ? Un regard commun porté sur les choses de la vie, une volonté de témoigner d’une société chamboulée par les innovations technologiques, une posture anti-académique doublée d’une volonté d’indépendance. C’est par une double entrée que s’échaffaude Sérial Couleurs : la couleur en tant que sujet-même de l’œuvre et le recours à la sérialité. L’exposition souhaite ainsi réunir des artistes pour lesquels la couleur est, en soi, le principal champ d’expérimentation, l’objet central de la démarche artistique. Elle consacrera une part importante à des séries, faisant ainsi écho à l’usage de la répétition du sujet chez des peintres comme Cézanne ou Monet. (...) Patrick Roussel, Directeur adjoint de L’Artothèque de Caen.

À propos de l'artiste

La mine absurde, Emilie Breux associe des figures canoniques de l’histoire de l’art (natures mortes, sculptures antiques) à des formes naïves (smiley, dessin d’enfant) pour en offrir une lecture aussi humoristique qu’irrévérencieuse. Le contraste pro- duit entre un travail de fond technique, sinon virtuose, et les manques au premier plan, en creux desquels apparaissent les figures pauvres, donne ici l’impression d’un acte vandale réalisé à l’aide d’un logiciel de retouche, qui déloge la peinture classique de son piédestal. Dans un même temps, l’utilisation du smiley confère également une certaine vitalité à la représentation initiale, en lui donnant l’occasion d’une nouvelle incarnation plus en phase avec le vocabulaire de l’époque. Symboles d’un nouveau langage, fait d’emojis, de pictogrammes et de logos, les titres des œuvres prennent enfin la forme d’émoticônes, accentuant ainsi la tension entre norme picturale et iconographie populaire.
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Florian Gaité
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2004/2007 : BTS design de mode, École supérieur des Arts Appliqués Duperré, Paris
2007/2011 : DNAP et DNSEP, École des Beaux Arts, Caen.

Nuancier #2

par Émilie Breux
3500€